La société paysanne française (Introduction)

Fin XIX ème et début XXème, on voit apparaître un élargissement des sciences humaines et sociales. Cela entraîne le début de l'histoire économique. C'est le début de la chaire économique à la Sorbonne avec Henri Hausser. En 1906, Paul Mantouse publie une thèse d'histoire économique de la révolution industrielle fin XVIIIème.

Durkheim intervient en 1897 pour un élargissement vers la sociologie avec l'année sociologique. Le regard se porte sur les sociétés ce qui élargi le champs d'étude des historiens. Ils s'intéressent aux études des civilisations, ce qui permet d'appréhender un monde collectif et sa façon de fonctionner. Cela provoque une ouverture sur l'économie, la religion et les esprits. 

L'histoire des annales (1920-1930) entraîne une nouvelle vision de l'histoire. Lucien Fèbvre et Marc Bloch en sont les auteurs. « L'histoire demande trop peu, très peu: c'est notre grief ». En 1929, Fèbvre et Bloch publient la revue des annales d'histoire économique et sociale. Apparaît alors une nouvelle considération du métier d'historien ce qui engendre un bouleversement. Cependant des disciples de Fèbvre et Bloch sortent de l'ombre. C'est le point de départ d'une histoire totale, plus ouverte: nouvelles sources, approfondir, ouverture vers l'horizon. L'histoire désormais, ne décrit plus mais donne un sens au temps. L'histoire explore l'univers des masses et plus d'un individu: comme un roi... On s'intéresse désormais à une globalité: la paysannerie par exemple. L'historien découvre alors l'homme d'autrefois.

L'histoire brise les cloisons mortes et s'étend à la sociologie; à l'économie, à la politique et bien sur: aux sciences. L'histoire peu alors se doter de spécialisation de types religieuse, politique ou bien économique. L'histoire c'est profondément enrichie.

Il y a un nouveau regard sur le temps: c'est l'histoire des morts qui est étudié. Longtemps, on s'intéressait sur l'immédiat (les batailles...). Cette approche c'est transformé, et la métaphore maritime explique bien ces nouveaux horizons:

• L'écume de l'histoire: batailles, règnes, ministres...

• Le temps des grands cycles de sociétés, de civilisations (en découvrant l'écume): les temps des romains, les paysans.

• Le temps où la mer intègre les hommes: la géographie impose la vie des hommes.

Jean Bodin (1566) publie méthode de l'histoire: « L'histoire permet de cumuler le profit et le plaisir, et ce plaisir est si grand que celui qui reçoit un jour le tendre baiser de l'histoire ne souffrira plus désormais, que l'on ne l'arrache à sa douce étreinte ».

Les paysans XVIII ème et XX ème siècles:

Le XVIII ème et le XX ème sont deux siècles de mutations quantitative dans le domaine de la paysannerie. La France ancienne rural, paysanne, de la terre, des villages, du terroir fait face à un bouleversement. En 1930 on arrive à moitié moitié entre urbains et ruraux. Les campagnes continuent à influencer les pensées collectives. Le monde paysan aborde de larges thèmes comme l'économie et la politique.

Cours en 5 chapitres:

• Chapitre 1: Tableau des sociétés paysannes au XVIII ème siècles.

• Chapitre 2: La société paysanne dans la tourmente révolutionnaire (1789-1815).

• Chapitre3: Cohabite un mouvement de stagnation et de progrès. (1815-1880)

• Chapitre 4: Le temps de l'intégration dans le monde moderne. (1880-1930)

• Chapitre 5: Crise et amorce des renouveaux de la société paysanne française. (1930-1950).

Introduction:

La France aux XVIII ème siècle subit une dynamique de mobilité territoriale. Car le territoire était alors inachevé. Cette évolution territoriale a commencé depuis le moyen-âge par des guerres, des conquêtes. Le mécanisme matrimoniale à également son rôle grâce aux mariages comme le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne.

C'est la France des 4 rivières avec l'Escaut, la Meuse, le Rhône et la Saône. Le XIV ème et XV ème

entraînent une poussé vers l'est du territoire au détriment de l'Empire romain-germanique. Plusieurs territoire entre en mouvance française. Fin moyen-âge, un accroissement se laisse voir au-delà du Rhône avec l'acquisition de la Provence en 1481. A la fin du moyen-âge, la superficie de la France était de 450 000 km². Le territoire s'étend donc par la guerre et les héritages.

Sous Louis XIV (1638-1715): le traité des Pyrénées met fin au ¼ de siècles de guerre en la France et l'Espagne. Le mariage entre le Roi de France et l'Infante d'Espagne, Marie-Thérèse, permettra à la France d'obtenir la Cerdagne et le Roussillon. La France doit versé 50 ducas ce qui ne serait pas fait, et sera une des raisons de la futur guerre entre la France et l'Espagne.

Le traité d'Aix la Chapelle en 1668 mettra fin à la guerre dévolution qui est une guerre de conquête pour obtenir la Franche-Comté, Anvers, Namur...

En 1766, la France récupère la Lorraine et achète la Corse à Gènes. Et au XIX ème siècle sous Napoléon III: Savoie, Nice.

La France d'ancien régime est une mosaïque linguistique: patois, langues locales. La République a entraîné le sens de la nation, du patriotisme et a instauré une unification linguistique du pays. En revanche la France est éloignée du pouvoir. Les paysans ne pouvaient voir le roi. Les transports n'existant pas, seule la marche à pieds était possible: ce qui prenait des jours. La France est dilatée sur le plan territorial car les paysans ne quittent pas leur village. Ils ont une vision étriqué du monde.